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Nevermind

11 novembre 2007

Say it

Je me sens légèrement déprimée en ce moment. J'ai pas été franchement agréable avec ma mère ce week-end. Et mon retour à Paris s'est tout aussi mal passé : il était de mauvaise humeur, froid et indifférent, je supporte pas quand il se comporte comme ça, on dirait le pire connard de la Terre (comme mon ex, ahah.).
Bref, ça va pas vraiment. Je me sens mal dans ma peau, à ne pas pouvoir contrôler les crises. Je me sens dépassée par mes cours, j'ai l'impression que je ne pourrais pas gérer tout ce travail. J'aimerais pouvoir, mais impossible de se concentrer suffisamment. Je me sens seule. J'ai tout le temps les larmes aux yeux.
Ca fait quelques jours que je traîne ça et ça me fait un peu flipper, sûrement à cause du sentiment de se sentir tomber et de ne pouvoir se raccrocher à rien du tout.

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4 novembre 2007

Sept à huit

Cela faisait plus d'un an et demi que je ne les avais pas revues. Mes cousines, les deux jumelles.Elles sont vachement belles, pleines d'aplomb, elles ont peur de rien on dirait. Elles sont enfin toutes les deux à Paris, pour cette année, elles ne sont pas loin et pourtant on ne se voit pas. Et j'aimerai tellement tellement tellement avoir le courage de pouvoir passer un peu de temps avec elles plus de deux fois dans l'année.
On a fumé clope sur clope, oui à partir de janvier hop fini alors on en profite. Autour d'un verre de chardonnay et d'un cendrier plein, on a raconté nos vies, les sourires et les difficultés. On est tellement proches et je sais pas si c'est ces conneries comme les liens du sang, blablabla, ou juste les vacances passées ensemble pendant tellement d'années, depuis qu'on rampe dans des turbulettes.  Noël, et puis les vacances d'hiver quand ils ont déménagé à Grenoble, et puis l'été pendant nos années d'adolescence - histoire de faire un maximum de conneries.
On grandit et chacun fait ses études de son côté, et elles vont tout le temps partout, en Espagne en Angleterre, moi j'aimerai mais en même temps j'ai peur et j'ai un lien que rien ni personne ne pourra me faire déchirer. Lui, bien sûr.

Alors voilà, c'était un petit sept à huit, on s'est quittés en espérant se revoir vite.

3 novembre 2007

Clothes & cie

Il faisait froid ce matin - ce midi plutôt. H. avait laissé une fenêtre ouverte, et je me suis levée toute grelottante. Après avoir un peu traîné en buvant mon café, on a un peu joué ensemble sur le PC. Il est finalement parti travailler le sourire aux lèvres, l'air de bonne humeur, ce qui est extrêmement rare à ce moment-là de la journée. Et ce qui, par conséquent, m'a moi-même donné une bonne dose de bonne humeur.

Je me suis emmitouflée et j'ai été faire un tour dans les magasins. Pas histoire de dépenser l'argent que je n'ai pas, non non. Ma soeur m'a dit hier qu'il y avait un manteau très proche de ce que je cherchais au Zara à côté de chez moi. Samedi, vacances de la Toussaint, bref, il y avait énormément de monde, et pas de trace du fameux manteau. Ce qui ne m'a pas empêchée de me balader dans les magasins de vêtements du coin et de revenir avec deux gros sacs qui pesaient très lourds.

Bon, je n'avais pas vraiment besoin de ces vêtements. Un jean ok, peut-être, il n'y en a plus qu'un qui me va... Mais le reste? Pourtant je ne culpabilise pas vraiment. Pendant un an, je n'ai presque rien acheté. Mon jean - tee shirt - petit pull classique m'a accompagné tout le temps. Peut-être que je m'accepte un peu comme je suis. Ce n'est pas facile. Quinze kilos ça ne passe pas vraiment inaperçu. Mais j'ai envie de porter ces jolies fringues qu'on voit dans les magazines et dans les rues, juste par coquetterie. Et quand je les essaie devant ma glace, avec le genre de musique qui vous donne juste envie de sourire - Mika -, je me sens bien.

2 novembre 2007

Just I

On a donc bu du cidre et du vin, un rosé qui avait un arrière-goût d'alcool à 90°. On a mangé autant de gauffres (nutella, chantilly, noix de coco) que nos estomacs nous l'ont permis (même un peu plus). On a parlé de nos cours, de nos mecs, du cinéma, de la télé, des ragots, de l'avenir. Il faisait très froid dehors, on s'est quittées avec beaucoup de A bientôt, et la voiture était toute embuée, j'ai conduit un peu trop vite, il était une heure du matin et la radio criait.
Déjeuner en famille, la tradition, le 1er novembre c'est toujours comme ça qu'on fête les morts dans la famille de ma mère. On s'est éternisées avec ma petite soeur, je ne me sentais pas à l'aise de laisser ma grand-mère et ma tante toutes seules, et puis, peut-être la culpabilité de ne pas aller les voir plus souvent alors que j'habite à l'autre bout de Paris.
Le vent était glacial et mordillait nos joues pendant qu'on allait au cinéma, petit dîner improvisé chez moi, j'ai lutté contre le sommeil pour pouvoir me blottir contre lui quand il est enfin rentré.
Ce matin impossible d'ouvrir les yeux et jusqu'à midi j'ai laissé les draps imprimer leurs marques sur ma peau. Et puis déjeuner avec la petite soeur, Montparnasse alors crêperie, et visite bien trop rapide de Saint-Germain et Saint-Michel. Je suis persuadée que l'année prochaine elle usera elle aussi ses converse sur ces trottoirs-là, et je suis contente de pouvoir commencer à la guider.

Il fait doux, presque trop chaud. Pourtant la nuit qui tombe sur tout dès dix-huit heures, les premières allusions à Noël dans les magasins et l'absence de ciel (bas, gris) ne trompent pas : on est bel et bien en hiver.

31 octobre 2007

Trick or treats?

J'ai parcouru du regard l'appartement. Tout en ordre. Laissé un petit mot près de l'écran de son ordinateur. Recommendations, rappels, petites surprises et mots doux.
J'ai été prendre le train. Si les arbres ne se doraient pas petit à petit on aurait pu se croire en été; je veux dire que le soleil éclaboussait la campagne, j'en avais plein les yeux. Puis se replonger dans Lunar Park, parce que, quand même! J'ai vraiment attendu pour le lire. Attendu qu'il sorte en français. Attendu qu'il sorte en poche. C'est pas grave, avec mes auteurs favoris, je peux être patiente. Je peux être patiente pour le plaisir de me laisser glisser dans leur histoire, de tourner les pages de mon livre, de dévorer les mots, d'entrer dans un nouvel univers, d'imaginer tellement de choses de gens d'endroits, et de sentir le coeur se serrer à l'approche des dernières pages - déjà?
Et j'étais contente de sortir de la petite gare, de retrouver ma mère et ma soeur pleine de bonne humeur, pour une fois, à rire à grands éclats francs. Et le bonheur de m'asseoir à mon bureau, vérifier quelques petites choses, avancer les fiches de ce satané bouquin d'économie d'un petit chapitre.

Et tout à l'heure il faudra ressortir, plus question de soleil, il fera déjà nuit. Un rendez-vous pour me faire dire qu'il est temps de m'arracher toutes ces dents. Et après, après! Appareil photo niché au fond du sac. Nutella chantilly et noix de coco, pour une soirée gauffres avec mes deux amours E. et A., à se tordre de rire dans la petite cuisine d'E. à propos de tout et de rien.

Happy Halloween, sweetie.

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30 octobre 2007

Negate

Bon. Cette fois-ci on ne fait pas semblant, on ne fait pas comme si.
Cette fois-ci on ne cherche pas à être vue comme, à écrire pour, à donner l'impression de.
Juste se débarasser des pensées et des mots qui se bousculent dans ma tête.

Ah, et, en garder une trace.
Vu que j'ai réussi à perdre des récits interminables de moments qui ne l'étaient pas assez... Eurocks, 20 ans, sorties avec A. et E... Soirées avec lui.

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